Depuis toute petite, Inès a été baignée dans les séjours et les centres de loisirs, elle devient alors à son tour animatrice puis formatrice.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Inès, j’ai 25 ans, je suis animatrice depuis maintenant presque 9 ans.
Depuis combien de temps êtes-vous formatrice ?
Je suis formatrice depuis octobre 2023.
Pourquoi avoir voulu devenir formatrice pour le BAFA ?
L’animation me passionne énormément, alors transmettre mon savoir aux jeunes comme aux moins jeunes qui passe leur BAFA, leur apporter quelque chose et me rendre utile tout en ayant l’expertise de pouvoir leur parler de ce métier-là, c’est très enrichissant.
Avez-vous tout de suite su que vous vouliez faire ce métier ?
Quand tu as 17 ans, tu ne sais pas forcément vers où t’orienter et c’est très compliqué de trouver un travail quand tu es mineur. L’animation c’était donc l’un des jobs les plus accessible pour les mineurs avec peu d’administratif. Et puis durant mon enfance, j’ai souvent côtoyé les centres aérés et les colonies de vacances donc forcément l’animation m’a tout de suite passionné.
Quelles sont vos missions en tant que formateur BAFA ?
Dans un premier temps c’est d’apporter les bases théoriques aux jeunes comme l’encadrement d’un groupe. On va appuyer sur pleins de sujets pour que les stagiaires puissent repartir avec des connaissances fondées et nécessaires.
Ensuite, il y a tout ce qui est animation pure et dure où nous travaillons des méthodes d’apprentissage basées sur l’animation et sur leurs compétences créatives. Il y a des stagiaires qui ont déjà fait de l’animation mais d’autres non donc nous devons leur transmettre notre expérience pour qu’ils puissent débuter sur le terrain avec des bases solides.
A quoi ressemble une formation type ?
Les formations en elle-même varient beaucoup en fonction de chaque session parce que ça dépend des responsables de stages et des formateurs.
En début de semaine nous nous concentrons sur les modules plus généraux et en fin de semaines sur ceux qui sont plus spécifiques. Tous les matins, il y a un “booster” qui est une mise en forme et l’après-midi il y a un grand jeu.
Par moment, nous allons privilégier les modules et à d’autres moments ils sont en préparation de jeux. Le but est qu’ils aient un retour de notre part sur les points positifs et les points à améliorer suite à nos observations. On se base beaucoup sur l’amélioration et non la négativité dans le sens où il n’y a rien de négatif, tout peut s’améliorer. Cela évite les frustrations et permet de développer des justifications. Si on remarque des choses qui ne vont pas, on va leur donner des exemples et des projets que l’on mettrait en place sur le terrain à leur place.
Qu’est-ce que ça vous apporte ?
Le fait d’être animatrice me permet de me sentir utile parce que je transmets mon savoir et j’apporte quelque chose aux stagiaires. Et puis ça me stimule beaucoup d’aborder des sujets que l’on n’aborde pas forcément en séjour avec les jeunes.
Et de manière générale, c’est surtout le côté humain car c’est différent de l’animation.
Quelles qualités faut-il pour être formateur ?
Il faut être patient, aimer les enfants, être à l’aise avec eux et avoir envie de leur apprendre des choses.
Il faut savoir également créer des activités ludiques car les stagiaires sont souvent plus réceptifs à l’information et retiennent bien mieux lorsque les activités sont réalisées sous forme de jeux.
Aviez-vous déjà participé à des temps de regroupement réseau ?
Oui. Tous les formateurs sont amenés à se rassembler et on y parle de différents sujets, des nouveaux outils d’apprentissage et ça permet aussi de voir qui continu à former.
Pourquoi avoir choisi la Ligue de l’enseignement ?
Il y a deux raisons principales, la première étant que j’ai passé ma base BAFA avec eux en tant que jeune. La deuxième est que j’ai beaucoup de connaissances qui travaillent dans cet organisme dont une qui m’a fait rentrer à la Ligue de l’Enseignement. Et puis comme les valeurs qu’elle mettait en avant collaient avec les miennes et que j’étais en accord complet avec ce qu’elle proposait, cela m’a poussé à travailler avec eux.
D’autres organismes n’ont pas forcément la même façon de travailler mais il doit y avoir de grosses similitudes.
Portrait réalisé par Alicia et Clémence, Web reporters
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