Dans les locaux de la Ligue de l’enseignement à Lille, s’est déroulé l’évènement Mettre en oeuvre la laïcité ce jeudi 1er octobre. Entre ateliers et débats, participants et organisateurs ont eu l’occasion d’échanger sur de futurs projets malgré les visioconférences imposées.
« Il est important que la parole circule ». En ce premier jour d’octobre pluvieux, Sébastien Brioul, responsable du pôle vie fédérative du Nord et du Pas-de-Calais donne le ton à ses collègues pour la journée à venir. Avec les restrictions sociales, un dispositif de visioconférence à distance est mis en place pour que chaque structure et association puisse participer à cette journée. L’objectif de l’événement : permettre un accompagnement méthodologique pour chaque participant dans l’élaboration d’un ou plusieurs projets axés sur les valeurs de la laïcité dans leur structure respective.
Les discours de Daniel Boys, Président de l’Union régionale Nord et de la Fédération du Pas-de-Calais ou encore de Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la Laïcité, inaugurent le lancement de la journée sous couvert de gel hydroalcoolique et masques jetables. Les membres de la ligue, répartis dans différentes pièces se mettent en poste afin d’accueillir au mieux leur groupe respectif sur la plateforme pour un premier temps d’échange.
Des solutions face aux restrictions sociales
Malgré la distance, les prises de paroles fusent entre les intervenants : ces temps d’échanges sont orientés sur une réflexion sur les valeurs prônées par cette dernière mais aussi sur des projets à construire. Pandémie oblige, plusieurs membres se questionnent sur les perspectives d’organisations d’événements malgré la distanciation sociale. Beaucoup ont certaines appréhensions sur les évolutions possibles de la situation sanitaire, « Comment organiser les projets malgré la pandémie ? » se questionne une directrice de structure dans le groupe dirigée par Léa Belloche, chargée de mission formation et citoyenne dans la fédération du Nord. « On est restreint à réduire les capacités d’accueil à trente personnes, on ne touchera pas les mêmes personnes » s’inquiète cette même directrice. Dans le groupe d’Ophélie Blanquart, chargée de mission vie associative, les participants veulent garder espoir « on est animateurs, on va trouver des solutions mais on n’aura pas autant de convivialité par rapport à ces valeurs » admet une animatrice de centre.
A la fin de la journée, plusieurs projets autour de la laïcité et un accompagnement personnel des structures sont crées. Ces derniers seront présentés lors de la Semaine de la Laïcité organisée du 7 au 14 décembre prochain.
Cyriane Duthoit