Alain Durig, président de DeZastrenouvÔ, évoque son parcours théâtral et sa passion pour la mise en scène. Selon lui, le théâtre amateur est un véritable espace d’épanouissement où chacun peut se révéler !
Pouvez-vous présenter votre association ?
DeZastrenouvÔ a été fondée il y’a 31 ans. Pour ma part, je suis metteur en scène et auteur depuis 10 ans au sein de l’association.
Quel a été votre parcours artistique ?
J’ai rejoint la troupe il y a vingt-deux ans en tant que comédien, après avoir pratiqué la peinture dans une autre association. Il y a dix ans, j’ai découvert le plaisir de la mise en scène, ce qui m’a amené à arrêter le jeu pour me concentrer sur cette passion. J’ai écrit ma première scène il y a quatre ans mais la pandémie a beaucoup impacté le théâtre amateur. Tout au long de ma vie, ma curiosité m’a poussé à explorer différents arts, notamment en m’abonnant à plusieurs musées.
« Le théâtre, avec son esprit collectif, permet à chacun de s’épanouir, même ceux qui doutent d’eux-mêmes. »
Qu’est-ce qui vous motive dans vos projets artistiques et en quoi le CRTA permet d’y participer ?
Ma passion est le moteur de toutes mes actions. Depuis cinq ou six ans, j’ai un projet qui me tient à cœur, inspiré par mon admiration pour Brassens. J’en ai assez des idées reçues sur lui. J’aime également le théâtre amateur, que je considère comme une grande famille. Avant, je pratiquais le water-polo, une activité d’équipe que je préférais à la natation pour cette raison. La peinture, bien que gratifiante, était trop individuelle pour moi. Le théâtre, avec son esprit collectif, permet à chacun de s’épanouir, même ceux qui doutent d’eux-mêmes. Je trouve cela magnifique de voir des gens se libérer et évoluer grâce à l’engagement théâtral. Le CRTA nous offre des espaces où cette synergie puisse s’épanouir en nous permettant d’échanger et de partager des ressources matérielles et communes.
Comment percevez-vous l’énergie sur scène ?
Même si je ne suis plus sur scène, j’observe un mouvement formidable. C’est un grand plaisir de voir concrétiser sur scène ce que j’avais imaginé. Faire rire le public, même par un simple sourire, est incroyablement gratifiant. J’éprouve encore plus de plaisir à mettre en scène qu’à jouer. L’écriture a ses défis, comme la page blanche, mais l’inspiration peut surgir de manière inattendue.
Avez-vous un genre théâtral ou un style de mise en scène que vous préférez ?
J’apprécie particulièrement les scènes qui rassemblent de nombreux comédiens. Je n’ai pas de préférence pour un genre historique en particulier. J’ai tendance à trouver les pièces avec peu de comédiens un peu trop épurés, même si elles sont bien jouées et écrites.
Portrait réalisé par Louisa & Elista, web reporters à la Ligue de l’enseignement
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